La Cafougnette de la course des terrils

Publié le par Jean

Il est vrai que 15 jours après la Cote d'Opale, c'était un défi que de m'aligner de nouveau sur une grande distance.

Un peu de "temps libre" m'a permis de récupérer, au moins physiquement...

Mon abandon à l'Ultra Trail di Corsica a laissé un gout d'inachevé et j'ai à cœur en cette fin d'année de remplir d'autres contrats.

Alors en route pour Raismes et sa course des terrils, avec cette année un nouveau tracé, et une mauvaise expérience l'an passé.

Lever 3h00, arrivée à 5h00 et mauvais trip avec ma frontale qui me fait des tours. La PETZL TIKKA RXP nécessite quelques manip' pour s'habituer aux différents "jeux de lumières". Mais il est vrai que le faisceau se modifie en fonction du relief et c'est un vrai plus; avec la pleine lumière, on y voit parfaitement.

Finalement, je sort de la "lumière rouge" de ma frontale et arrive sur la ligne quelque peu "chaud" après cette légère panique.

Petit brief' de l'orga et c'est parti !!! Et l'entrée en matière se situe quelques kilomètres à peine après le départ avec un premier terril et des coureurs très prudents...Je change de ligne et me lance dans la descente quelques peu sur les fesses...

Retour dans la forêt et entre le 7ème et le 11ème km, mes jambes seront mises à rudes épreuve avec deux autres terrils. Les descentes sont des moments de plaisir, juste ce qu'il faut de cailloux...Le choix des ADIDAS RIOT 4 se révèle finalement le bon, elle restent quand même un chouilla rigide

Monter en pleine pente sur un terril est un exercice très déstabilisant tant le schiste fuit sous les pieds, un peu comme du sable.

15ème, arrivée au pied du terril de Lavoir Rousseau...Ça marche plutôt bien pour l'instant.

Descente sur Escaupont, nous rejoignons Fresnes/Escaut par une ancienne voir férrée. La cadence augmente doucement. Passage de l'Escaut et premier ravitaillement: banane et coca coupé à l'eau, le jour est maintenant levé...Début du tour des étangs Chabaud Latour et de la digue noire avec un p'tit terril au milieu des 10 km de cette boucle.

Je suis bien en jambe pour attaquer ces trentièmes kilomètres...Retour au ravito et entrée dans la citadelle de Condé/escaut: c'est assez particulier de se retrouver entre ces grands murs après avoir été balladé de foret en terrils assez deserts.

Cette seconde partie du parcours est moins exotique, sans difficultés sauf celle d'avoir un parcours assez roulant. Et c'est là que je me suis surpris hier, c'est que j'ai pu tout courir (c'est un truc que j'ai en tête depuis quelques courses déjà). D'autant plus que des enfants suivant leur papa lui annonce qu'il est 15ème. Je n'en revient pas et cela me booste...Je l'accroche et lui propose de rattraper le précédent...Je me retrouve seul et continue à avancer à un petit 10 km/h.

Je sais que je peux alors terminer en moins de 6h et le chemin dans la foret permet de garder une vitesse constante...Je rejoins les coureurs des autres courses, cela redonne du pep's de les doubler.

Arrivée en 5h54...12ème avec l'espoir - déçu - d'un podium en tant que V1, je suis 6ème de cette catégorie mais comme je ne m'attendais pas à une telle perf' que ma déception est vite engloutie dans les frites....

Prochaine étape, Le Festival des Hospitaliers....

De l'entrée en passant par le plat principal jusqu'au dessert...
De l'entrée en passant par le plat principal jusqu'au dessert...De l'entrée en passant par le plat principal jusqu'au dessert...De l'entrée en passant par le plat principal jusqu'au dessert...
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